Poésie...

oui c'est très joli, pas qu'une fois tu peux continuer :SATLU:

superbes les poemes merci
bisous et aplus

Jardy a écrit:

Chuutt..faut po le répéter..

Paraît que Lucifer ..elle tire le diable..PAR LA QUEUE..!

le veinard..!!

LA RUMEUR

Jeunes gens, prenez garde !
Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites.
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes.
Tout, la haine et le deuil ! Et ne m'objectez pas
Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas
Écoutez bien ceci : tête-à-tête, en pantoufle,
Portes closes , chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dites à l'oreille au plus mystérieux
De vos amis de coeur, ou, si vous l'aimez mieux,
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d'une cave trente pieds sous terre,
Un mot désagréable à quelque individu;
Ce mot que vous croyez qu'on n'a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,
Court à peine lâché, part, bondit, sort, de l'ombre !
Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin
Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main.
De bons souliers ferrés, un passeport en règle;
Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera.
Il suit le quai, franchit la place, et coetera,
Passe l'eau sans bateau dans la maison des crues
Et, va tout à travers un dédale de rues,
Droit chez l'individu dont vous avez parlé .
Il sait le numéro, l'étage; il a la clé,
Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe,
Entre , arrive, et railleur, regardant l'homme en face,
Dit :
ET c'est fait. Vous avez un ennemi mortel.

Victor Hugo

MAGNIFIQUE mon JARDYNOU et... tellement d'actualité !
et oui... tante Annie et revenue ! oh, elle n'était pas bien loin et, (ce n'est qu'une rumeur), parait que Lucifer préfèrerait tirer Jardy par sa couche que le Diable par la queue...hummm !
Pis après tout, chacun pense c'qui veut s'pas ?
En tous cas, très joli choix que ce poème, félicitations ! Si tu en as d'autres en rayon ne te gène pas, fais nous-en profiter mon Titi !
Bonté que ça m'a manqué ces deux jours sans vous mais, santé oblige, la vieille elle est cuite : après la prothèse de hanche totale suivie d'une sciatique chaque jambe à 15 jours d'intervalles, v'là que je fais de la rétention d'eau (moi qui ne bois que du pinard du café !
Alors hier la famille, aujourd'hui les urgences... claquée la mémé !
Mais grâce à toi je vais mieux ! j'ai lu ton poème plusieurs fois en imaginant ta petite bouille adorable et hop !... c'est reparti pour un tour !
MERCI mon JARDY ! MERCI tout simplement d'être là ! :22pmi:

et bien lucifer je me demandais ou tu étais passee ,enfin te voila de retour c'est ce qui compte par contre pas de perillos dans les parages ,j'espere qu'il va bien !!
, et aplus

Moralité..

Se priver de Carpeaux..c'est prendre le risque d'en faire des carpes

Dans un cas on a La Danse..et dans l'autre le balai..

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Carpeaux

[quote="Jardy"]Moralité..

Se priver de Carpeaux..c'est prendre le risque d'en faire des carpes

Dans un cas on a La Danse..et dans l'autre le balai..

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Carpeaux[/quote]

Mais dans l'un et l'autre K... cas,
On a la Saint Phonie... ni... ni ;
Un mot de travers sert d'appât
Pour leur ouvrir l'appétit !

Ce Jean de la Fontaine, tout d'même... il avait tout prévu !

pauvre Lucifer la santé est vraiment un tourment, à quoi bon la gacher on ne peux pas la racheter à quoi bon la décevoir on ne l'achète pas même au noir , je te fais de gros c'est vrai LA FONTAINE c'est un bon souvenir pour tous, quel observateur, et quel talent Jardy de le remettre en scène, bonne nuit
:GTAA:

phil2504 a écrit:

Vous m'avez dit

Vous m'avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous,
Soudain nous ont aimés et que l'une d'entre elles,
Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux.

Vous me parliez des temps prochains où nos années,
Comme des fruits trop mûrs, se laisseraient cueillir ;
Comment éclaterait le glas des destinées,
Comment on s'aimerait, en se sentant vieillir.

Votre voix m'enlaçait comme une chère étreinte,
Et votre coeur brûlait si tranquillement beau
Qu'en ce moment, j'aurais pu voir s'ouvrir sans crainte
Les tortueux chemins qui vont vers le tombeau.

Émile Verhaeren (1855 - 1916)

c'est belge une fois .....

Je fais tout à l'envers, aujourd'hui... c'est normal ?
Je voulais te féliciter, cher Phil, pour le choix de ce magnifique poème plein de tendresse, une tendresse à l'ancienne, comme il n'en existe plus de nos jours, avec pudeur et respect.
MERCI une fois pour ce beaux poème et... mille fois pour ta présence. :GTAA:
Bonne soirée à toi

Jardy a écrit:

Le petit Poisson et le Pêcheur

Petit poisson deviendra grand,
Pourvu que Dieu lui prête vie.
Mais le lâcher en attendant,
Je tiens pour moi que c'est folie ;
Car de le rattraper il n'est pas trop certain.
Un Carpeau qui n'était encore que fretin
Fut pris par un Pêcheur au bord d'une rivière.
Tout fait nombre, dit l'homme en voyant son butin ;
Voilà commencement de chère et de festin :
Mettons-le en notre gibecière.
Le pauvre Carpillon lui dit en sa manière :
Que ferez-vous de moi ? je ne saurais fournir
Au plus qu'une demi-bouchée ;
Laissez-moi Carpe devenir :
Je serai par vous repêchée.
Quelque gros Partisan m'achètera bien cher,
Au lieu qu'il vous en faut chercher
Peut-être encor cent de ma taille
Pour faire un plat. Quel plat ? croyez-moi ; rien qui vaille.
- Rien qui vaille ? Eh bien soit, repartit le Pêcheur ;
Poisson, mon bel ami, qui faites le Prêcheur,
Vous irez dans la poêle ; et vous avez beau dire,
Dès ce soir on vous fera frire.

Un tien vaut, dit-on, mieux que deux tu l'auras :
L'un est sûr, l'autre ne l'est pas.


Jean de La Fontaine

Et le Petit Poison, quand quitte t'il ses couches ? !!
ben oui j'veux pas être présente ce jour là

rapidement Jardy car il souffre de l'humidité et attrape vite des rhumatismes, c'est mon véto qui dit ça si vous voulez le garder longtemps évitez les endoits humide

[b]AMI SOLEIL

bonjour ,ami soleil
alors que fais-tu
aurais tu perdu ta chaleur
quand décideras-tu a réchauffer
notre terre,serais tu fatigué
pourtant tu brilles la haut
mais pas assez pour que l'on ai chaud
nous on attend,que ta chaleur
vienne réchauffer notre atmosphère
et que l'on sorte découvert
pour que tes rayons ,donne un coup de pouce
à notre jardin pour que sorte toutes ces pousses
on voudrait bien aussi, changer de teint
car pour l'instant, il n'est pas bien
cette couleur halée que tu nous donne
et que pour l'instant, on a pas encore!
aller ami ,ami soleil vient avec ta chaleur
pour réchauffer nos os et nos coeur
et fait sortir de notre jardin nos fleurs
on ne te demande pas grand chose
simplement que tu nous donne du réconfort
car pour le moment ,on a le moral a zéro
et il n'y a que toi pour remédié a cela
alors vient avec ta chaleur
on ne demande que ça


LA PUCE LE 19/02/08[b]

Quatre saisons


Le prochain printemps sera joli,
Ses belles fleurs vont refleurir,
De petits travaux pour entretenir,
La présence de beaux colibris.

Très vite viendra le bel été,
Où les femmes vont rajeunir,
Car la plage va les épanouir,
Grâce à leurs parfums poivrés.

L'automne au décor grandiose,
Avec ses palettes de symphonies,
Et multiples couleurs de nostalgie,
Effeuillant même les belles roses.

L'hiver a aussi sa grande sagesse,
Que l'on prête aux cheveux blancs,
Ils regardent s'éloigner le temps,
Dans un bouquet plein de tendresse.

Hommage à ces belles dames d'été,
Qui dans cet air chaud nous envoûte,
Dans un blues du ciel bleu s'ajoute,
Les belles rivières d'un corps sculpté.


©Roman

:BRAO: :BRAO: josse encore de beau poemes merci a toi
:GTAA: :GTAA: comment vas tu lucifer et toi lamama ,
aplus

ça va ça vient c'est comme la queue du chien mais ça va plutôt bien Soizic, Vous toutes aussi vous allez bien :GTAA: , Josse Lucifer

Souvenir de la nuit du 4

L'enfant avait reçu deux balles dans la tête.
Le logis était propre, humble, paisible, honnête ;
On voyait un rameau bénit sur un portrait.
Une vieille grand-mère était là qui pleurait.
Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,
Pâle, s'ouvrait ; la mort noyait son oeil farouche ;
Ses bras pendants semblaient demander des appuis.
Il avait dans sa poche une toupie en buis.
On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies.
Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ?
Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend.
L'aïeule regarda déshabiller l'enfant,
Disant : - comme il est blanc ! approchez donc la lampe.
Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! -
Et quand ce fut fini, le prit sur ses genoux.
La nuit était lugubre ; on entendait des coups
De fusil dans la rue où l'on en tuait d'autres.
- Il faut ensevelir l'enfant, dirent les nôtres.
Et l'on prit un drap blanc dans l'armoire en noyer.
L'aïeule cependant l'approchait du foyer
Comme pour réchauffer ses membres déjà roides.
Hélas ! ce que la mort touche de ses mains froides
Ne se réchauffe plus aux foyers d'ici-bas !
Elle pencha la tête et lui tira ses bas,
Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre.
- Est-ce que ce n'est pas une chose qui navre !
Cria-t-elle ; monsieur, il n'avait pas huit ans !
Ses maîtres, il allait en classe, étaient contents.
Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre,
C'est lui qui l'écrivait. Est-ce qu'on va se mettre
A tuer les enfants maintenant ? Ah ! mon Dieu !
On est donc des brigands ! Je vous demande un peu,
Il jouait ce matin, là, devant la fenêtre !
Dire qu'ils m'ont tué ce pauvre petit être !
Il passait dans la rue, ils ont tiré dessus.
Monsieur, il était bon et doux comme un Jésus.
Moi je suis vieille, il est tout simple que je parte ;
Cela n'aurait rien fait à monsieur Bonaparte
De me tuer au lieu de tuer mon enfant ! -
Elle s'interrompit, les sanglots l'étouffant,
Puis elle dit, et tous pleuraient près de l'aïeule :
- Que vais-je devenir à présent toute seule ?
Expliquez-moi cela, vous autres, aujourd'hui.
Hélas ! je n'avais plus de sa mère que lui.
Pourquoi l'a-t-on tué ? Je veux qu'on me l'explique.
L'enfant n'a pas crié vive la République. -

Nous nous taisions, debout et graves, chapeau bas,
Tremblant devant ce deuil qu'on ne console pas.

Vous ne compreniez point, mère, la politique.
Monsieur Napoléon, c'est son nom authentique,
Est pauvre, et même prince ; il aime les palais ;
Il lui convient d'avoir des chevaux, des valets,
De l'argent pour son jeu, sa table, son alcôve,
Ses chasses ; par la même occasion, il sauve
La famille, l'église et la société ;
Il veut avoir Saint-Cloud, plein de roses l'été,
Où viendront l'adorer les préfets et les maires ;
C'est pour cela qu'il faut que les vieilles grand-mères,
De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps,
Cousent dans le linceul des enfants de sept ans.

Victor Hugo (1802-1885)

tres touchant ce poeme de victor hugo
c'est comme hier ou aujourd'hui
c'est enfants qui font la guerre

j'ai des frissons en lisant ces lignes, qu'elle beauté tu fais bien de nous la rappeler :GTAA: :SATLU:

Victor Hugo était vraiment un grand poète ! Merci ma Puce de l'avoir remis en valeur. ça prouve aussi tes immenses qualités de coeur.

Voici un petit poème qui devrait s'accorder avec le concours photos de ce mois de Février...




LES NUAGES

Les nuages ?... on dirait des carreaux dans le ciel !
On y voit des visages diaphanes, irréels ;
On y distingue même, si on les fixe bien,
Toutes sortes de formes : des biches, des lapins...

Silhouettes imprécises aux détails un peu flous
Elles se tassent ou s'étirent, selon le gré du vent ;
Sculptures allégoriques de bêtes et de gens
Qui derrière le voilage nous regardent, comme nous !

Vous êtes-vous un jour, à même l'herbe tendre,
Allongé dans un pré ou bien sur une plage
Le regard perdu, là-haut, dans les nuages ?
Comme il fait peine alors, parfois, d'en redescendre !

On voudrait embarquer sur le flottant mirage
Du monde imaginaire qui défile là-haut,
Regarder, nous aussi, aux célestes carreaux
Et partir loin... très loin... sur un joli nuage...

Danser avec les anges et, lorsque vient la nuit,
Aux reflets de la lune dormir dans les étoiles.
Voilà à quoi je songe, lorsque le ciel se voile,
Et que les blancs nuages... s'étirent... à l'infini !

Annie Quinet 4 Janvier 1993.

:BRAO: pour ses joli poeme et bonne nuit aplus

pour tous ces beaux poemes qui me touchent au plus profond du coeur je vous dis moi je ne sais mettre que des images pour m'exprimer

ETRE MERE

que c'est beau d'être mère
de voir ces enfants grandir
le premier mot qu'ils diront
ce mot qui est maman
de pouvoir les éduquer
pour qu ils apprennent le respect
de pouvoir les prendre sur les genoux
et de leurs montrer tout son amour
de les conduire dans la vie
pour qu'il apprennent a vivre
sans méchanceté et sans soucis
de les protéger ,de son aile
contre un monde cruel
de leurs dire qu'on les aiment
de leur conter des histoires
d'un livre sorti d'un tiroir
pour qu'ils s'endorment paisiblement
pour éviter tous cauchemars
au réveil de les couvrir de bisous
pour leurs dire bonjour
et continuer jour après jour
leur éduquation,pour qu'a leurs tour
deviennent parents et nous grand parents
et on pourras leur conter les faits du passé
tout comme nos parents l'on fait


la PUCE LE 20/02/08

le 1er mot que phil a dit c'est pas maman ni papa c'est BOIRE