Poésie...

Cher Patou de sexe inconnu ( tu vois, moi, c'est pas ton site que j'ai regardé, c'est ton profil) tu me demande le site... du Moulin, j'espère car moi, ma Biche, je n'en ai point : je n'ai jamais eu envie de faire ma pub car, d'une part, je gère très mal l'informatique alors les sites ???
D'autre part, j'ai énormément de commandes personnalisées alors je m'en contente vu que j'ai aussi pas mal de temps à consacrer entre le théâtre, les expos et les animations + la chasse et la pêche et les champignons en saison + mes petits-enfants (j'en ai 5) et mes bébètes : chiens, chats, poules et une chèvre naine. Comme je suis seule à gérer tout ça, je consacre mon temps de libre à RAMDAM !
Pour voir le site du Moulin, tu tapes dans la barre Google :
Moulin Richard de Bas à Ambert dans le Puy de Dôme
et là, tu tombes pile poil sur toutes les indications. C'est un très ancien Moulin à papier. Chaque feuille et fabriquée à la main avec inclusion de fleurs et de feuilles et moi j'écris dessus à la plume et je décore perso selon la ou les personnes pour qui le poème est destiné.
Voilà ! J'ai d'ailleurs crée deux poèmes persos pour le Moulin, je les envoie dans deux autres courriers qui vont suivre...

LE MOULIN A PAPIER.

Les lourds maillets de bois mastiquent sans relâche !
Ils écrasent et ils broient avec application,
Synchronisme parfait, suivant la tradition,
Mécanisme imposant venu du fond des âges.

Mastique oh, Moulin, de tes dents centenaires
Les blancs bouts de chiffon, source de ta puissance.
Dans le bruit de ta roue, tu rythmes ta cadence,
Tel un énorme coeur battant sous la verrière.

Le fruit de tes efforts, épaisse bouillie blanche,
Sera utilisée pour faire du beau papier.
Ta renommée est telle que dans le monde entier
Tes feuilles sont connues, qu'elles soient fleuries ou blanches.

Charmant petit Moulin riant sous la glycine,
Du côté de Valeyre, tu restes le témoin
D'un savoir ancestral gardé par les anciens
Et ramené pour nous... des confins de la Chine !

Annie Quinet 5/6/1991

Bon, je suis une fille !!!!!!!!!!
Mais j'ai beau cliquer sur "féminin", le binzzzzz me parle de mot de passe et comme ma maman m'a dit de pas parler à des inconnus, je réponds pas !!!!!!!!! :joker: :joker: :joker:
Tu m'as donné pile poil ce que je voulais, je vais visiter ton moulin........
:GTAA: :GTAA:

NAISSANCE D'UNE FEUILLE...

Mastiquée et broyée aux maillets du Moulin,
Mêlée à des fougères, des pétales de fleurs,
Dans une grande cuve, j'ai attendue mon heure
Puis on m'a prelevée sur "une forme"... enfin !

On m'a mise sur "un feutre", on m'a serrée, pressée...
Les feuilles et les fleurs s'imprégnaient dans ma chair :
Les bleuets, les soucis... Tout ça, c'était hier !
Au milieu de mes soeurs on m'a laissée sêcher.

Je suis faite d'amour, de secrets, de croyances :
Unique dans ma forme et ma composition ;
Tatouée de ce coeur, emblême de ma maison,
Je suis née à VALEYRE, un petit coin de France.

... On a écrit sur moi un poème d'amour :
L'impatience et la joie s'incruste dans mon coeur !
De ces vers pleins d'espoir, de souffrance, de douceur
Je suis la messagère... Me prendrez-vous, un jour ?

Annie Quinet 31/1/1992.

Encore une amie : je suis gâtée, aujourd'hui !!!
Bisous MA PATOU ! :22pmi:

Bravo c'est superbe la poésie..!!

Bon ben je croa plus à ce que me dit mon père..

" C'est quand on fait trop.. pouet.. poète !! " ...

qu'y voulait me faire croare..

messie messie, bébé Jardy : fô toujours croire son pôpa quand y dit qui faut pas toujours faire pouët pouët ! l'a raison ton papounet !
Te pourras faire pouët Pouët que quand tu seras en nage de quitter ta coucouche tô seul ! En attendant ce jour que tu seras grand, pas poët petit Jardy pour pas emplâtrer la coucouche : papa il en a marre de mettre les doigts deux dents et le nez dessus !...

Te vois qu'il avait raison, ton pôpa !

et arrête de sinon... panpan cucul ! là, c'est mieux !

Hani bal c'est pas l'histoire du taureau

bah c'est pareil ..haut ou bas le tort tue lentement mais sûrement.. et toujours avec raison.. :CLIN*:

Hani bal, c'est ben l'histoire du taureau, je les ai effectivement perdues en sautant les barbelés ! Aussi, depuis ce jour je ne vais plus aux balles mais je fréquente les pôles d'attractions et actuellement, devine quoi, je rêve d'aller à... Jardy... Landes !
C'est pas beau ça, mon bébé ??? Surtout de la part d'une mémé ?
Tu vas pouvoir chanter la chanson des Rubettes :
"Drague mamie, il faut que ça roule..." et Invovo sera témoin de notre bonheur ! Youpla !
Tu vois, super Jardy, quand on veut faire des jeux de mots...laids
ben... faut pas avoir le cerveau lent et chez moi, les neuronnes, elles ont tendance à chauffer ! Sans rancune ? Bisous

Lucifer63 a écrit:

Hani bal, c'est ben l'histoire du taureau, je les ai effectivement perdues en sautant les barbelés ! Aussi, depuis ce jour je ne vais plus aux balles mais je fréquente les pôles d'attractions et actuellement, devine quoi, je rêve d'aller à... Jardy... Landes !
C'est pas beau ça, mon bébé ??? Surtout de la part d'une mémé ?
Tu vas pouvoir chanter la chanson des Rubettes :
"Drague mamie, il faut que ça roule..." et Invovo sera témoin de notre bonheur ! Youpla !
Tu vois, super Jardy, quand on veut faire des jeux de mots...laids
ben... faut pas avoir le cerveau lent et chez moi, les neuronnes, elles ont tendance à chauffer ! Sans rancune ? Bisous

Super Mamie..amis on est

les jeux de mots laids ..j'arrêt...e pas d'enfer et comme a dit Lucifer en quittant le banc de poissons ..ou de CARPE IDEM.....LA MARE AU DIABLE ainsi que les petits seins saints pardon ..nous c'est GORGE SAND ..euh 100 et comme bonnet un bel F..c'est encore la meilleure façon d'avoir la grosse tête !

m'enfin chacun son genre ..à MIAMI..la mer ne fait pas de vagues ..On voit sur les flots..rides bleues qui vous fêtent et vous mettent toujours la tête à l'an Vert

LA PARADE DES FLEURS


Princesse des fleurs,
Donnes moi toutes tes couleurs,
Tous tes artifices de fraîcheur,
Tous tes alléchantes odeurs.

Pourpre à la robe noire satinée,
Je plie sous le poids de tes baisers,
Rose, à la robe aux volants retournés.
Viens prend moi dans tes bras, conduit moi vers ma destinée.

Le lilas à la senteur musquée,
Abrite nos amours ombragés,
Clématine, tes fleurs doubles chamarées,
Je me tiens sur toi comme une liane pliée.
Accacias, j'aime ta senteur,
Et toi j'aime ta douceur,
Casque rouge, vers moi descend,
Plus rien ne m'habite, aucun tourment.

Parade des fleurs,
Parade de l'amour,
Feux d'artifice de senteurs,
Feux d'artifice de coeur en plaisir d'amour.

Citation :

Super Mamie..amis on est

les jeux de mots laids ..j'arrêt...e pas d'enfer et comme a dit Lucifer en quittant le banc de poissons ..ou de CARPE IDEM.....LA MARE AU DIABLE ainsi que les petits seins saints pardon ..nous c'est GORGE SAND ..euh 100 et comme bonnet un bel F..c'est encore la meilleure façon d'avoir la grosse tête !

m'enfin chacun son genre ..à MIAMI..la mer ne fait pas de vagues ..On voit sur les flots..rides bleues qui vous fêtent et vous mettent toujours la tête à l'an Vert

Pour une fois tu as raison fiston : les jeux de mots laids sont la force de l'esprit et la POESIE est le plaisir de l'âme..!

Euh fond de l'âme n'est pas lame de fond..çà fait moins de vagues..

josse32 a écrit:

LA PARADE DES FLEURS


Princesse des fleurs,
Donnes moi toutes tes couleurs,
Tous tes artifices de fraîcheur,
Tous tes alléchantes odeurs.

Pourpre à la robe noire satinée,
Je plie sous le poids de tes baisers,
Rose, à la robe aux volants retournés.
Viens prend moi dans tes bras, conduit moi vers ma destinée.

Le lilas à la senteur musquée,
Abrite nos amours ombragés,
Clématine, tes fleurs doubles chamarées,
Je me tiens sur toi comme une liane pliée.
Accacias, j'aime ta senteur,
Et toi j'aime ta douceur,
Casque rouge, vers moi descend,
Plus rien ne m'habite, aucun tourment.

Parade des fleurs,
Parade de l'amour,
Feux d'artifice de senteurs,
Feux d'artifice de coeur en plaisir d'amour.

SUPER JO..! :BRAO: là c'est plus l'autoroute c'est LA VOIE ROYALE.. :GTAA:

Josse, Lucifer... :BRAO: Beaucoup d'émotion dans vos textes... j'aime beaucoup vraiment !!!

Je t'ai pas oublié Patou ... mais je connais ton poème et j'ai déjà eu l'occasion de te feliciter pour ce qu'il dégage...

Merci à toutes les trois

Message d'espoir !

Je me suis échouée sur cette ile , un jour par hasard,
je n'étais pas venue faire le lézard,
mais, j'y ai rencontré des personnes charmantes,
A qui avec le temps j'ai eu confiance !
Je remercie aujourd'hui, je ne sais qui, d'avoir attéri ici, car depuis , j'y ai trouvé de vrais ami(e)s , et ça c'est une des chose de la vie, qui fait que l'ont s'épanouie !

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Avec le Temps

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va

L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
A la Gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout seule

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va

L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va

Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus.

Léo Ferré

BONSOIR JOSETTE
:GTAA: :GTAA: tres belle chanson

le chiffon rouge,crée pour les premiers licenciments massifs de la siderurgie
fin 1970


Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge

Une fleur couleur de sang

Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge

Lève-toi car il est temps

Allons droit devant vers la lumière

En montrant le poing et en serrant les dents

Nous réveillerons la terre entière

Et demain nos matins chanteront

Compagnon de colère compagnon de combat

Toi que l’on faisait taire toi qui ne comptais pas

Tu vas pouvoir enfin le porter

Le chiffon rouge de la liberté

Car le monde sera ce que tu le feras

Plein d’amour de justice et de joie



Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge

Une fleur couleur de sang

Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge

Lève-toi car il est temps

Tu crevais de faim dans ta misère

Tu vendais tes bras pour un morceau de pain

Mais ne crains plus rien le jour se lève

Et Il fera bon vivre demain

Compagnon de colère compagnon de combat

Toi que l’on faisait taire toi qui ne comptais pas

Tu vas pouvoir enfin le porter

Le chiffon rouge de la liberté

Car le monde sera ce que tu le feras

Plein d’amour de justice et de joie

Mes amis Jardy et Pierololo, soyons sérieux : cette rubrique est destinée à la poésie, pour les blagouses, y'en a une autre mais je veux bien vous faire un dernier plaisir... en alexandrins, bien entendu !

MA BELLE-MERE !

Les belles mers, c'est super... surtout en Juillet-Août
Lorsque l'on veut bronzer, se baigner, se détendre
Oui mais... c'est de Janvier au trente et un Décembre
Que je l'ai, la belle-mère : de quoi devenir fou !

Les belles mers, elles sont appréciées par les touristes :
La Caspienne, la mer Rouge, la Mediterranée...
Et la belle-mère "casse-pieds", dîtes, vous connaissez ?
En plus, c'est la mienne alors... où est le risque ?

Dans chaque belle mer, il y a des crustacés
Et de jolis poissons de toutes les couleurs ;
Dans la mienne, le poisson n'a qu'un "S", sauf erreur,
Car ma belle-mère à moi, elle est d'humeur glacée !

Les belles mers c'est l'été, le soleil, la plage...
La mienne, en toute saison, est en marée montante !
Ah elle est belle, la mère : hargneuse, jamais contente,
Et même par temps calme elle s'agite, elle enrage.

Les belles mers c'est super... surtout en Juillet-Août !
Pour aller jusqu'à elles, on affronte les bouchons.
Ma belle-mère, pas besoin : elle vient à la maison !
N'en soyez pas jaloux... c'est la mienne, c'est tout !

Annie Quinet 6/12/1996.

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:BRAO: josse et lucifer

Lucifer63 a écrit:

Mes amis Jardy et Pierololo, soyons sérieux : cette rubrique est destinée à la poésie, pour les blagouses, y'en a une autre mais je veux bien vous faire un dernier plaisir... en alexandrins, bien entendu !

MA BELLE-MERE !

Les belles mers, c'est super... surtout en Juillet-Août
Lorsque l'on veut bronzer, se baigner, se détendre
Oui mais... c'est de Janvier au trente et un Décembre
Que je l'ai, la belle-mère : de quoi devenir fou !

Les belles mers, elles sont appréciées par les touristes :
La Caspienne, la mer Rouge, la Mediterranée...
Et la belle-mère "casse-pieds", dîtes, vous connaissez ?
En plus, c'est la mienne alors... où est le risque ?

Dans chaque belle mer, il y a des crustacés
Et de jolis poissons de toutes les couleurs ;
Dans la mienne, le poisson n'a qu'un "S", sauf erreur,
Car ma belle-mère à moi, elle est d'humeur glacée !

Les belles mers c'est l'été, le soleil, la plage...
La mienne, en toute saison, est en marée montante !
Ah elle est belle, la mère : hargneuse, jamais contente,
Et même par temps calme elle s'agite, elle enrage.

Les belles mers c'est super... surtout en Juillet-Août !
Pour aller jusqu'à elles, on affronte les bouchons.
Ma belle-mère, pas besoin : elle vient à la maison !
N'en soyez pas jaloux... c'est la mienne, c'est tout !

Annie Quinet 6/12/1996.

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t'es là Jardy ? Viens répondre à notre Annie..

"Magnifique ce poème :BRAO: , mais ne sois pas sectaire , la poésie est une vibration d'un coeur , directement en prise sur ses émotions..
Se peut-il alors qu'elle se conjugue à tous les modes ? "

OK mes amis, je n'ai visé personne en général avec ce poème sur les belles-mères qui m'a été réclamée sur une expos... par une future belle-mère pour faire une blague à son gendre le jour de son mariage. Je vous explique : elle s'est offert elle-même le poème et a joué l'indignation en le découvrant devant la centaine d'invités au mariage. Autant vous dire que tous les visages se sont tournés en rigolant sur le pauvre marié cramoisi qui, découvrant lui-même "son cadeau" ne trouvait pas de mots pour se disculper ! Rassurez-vous, sa belle-maman a eu tôt fait de le rassurer et de lui raconter le gag ! Du coup, j'ai adopté ce texte étant moi-même belle-mère et comme il amuse les gens, sur les expos, il fait maintenant partie de mes humoristiques.
Je n'ai jamais eu de belle-maman sinon, je ne l'aurais sûrement jamais composé, par respect pour elle.
Pour me faire pardonner par celles qui se sont senties outrées, en voici un plus classique :

UN SOURIRE...

Un sourire, c'est de l'or pour ceux qui n'ont plus rien !
C'est un peu de présence pour tous les solitaires,
C'est un brin d'amitié pour ceux qui n'y croient guère,
C'est un don merveilleux et ça ne coûte rien !

Un sourire ? L'amitié qui traduit sa présence,
Un rayon de soleil au fond du désespoir ;
L'espérance qui s'accroche, lorsque descend le soir,
Quand le coeur malheureux s'angoisse de l'absence.

Qu'il soit timide ou franc, audacieux ou calin,
Il efface les rides de celui qui le donne,
Il soulage le coeur de celui qui pardonne,
C'est un signe d'amour... Je vous offre le mien !

Annie Quinet 18 Mai 1992.

Bisou à chacun, chacune !

J'ai envie de vous parler de la maison de mon mari : elle a trois cent ans ! Il est né dedans et il s'est éteint dedans, subitement, l'an passé. J'y ai vécu 26 ans de bonheur et c'est le seul bien que je possède maintenant mais j'y tiens.

LA MAISON DES SOUVENIRS...

Cette croix sur la porte et ce vieux banc de pierre,
Fenêtres sans volets, sans rideaux, toutes nues
Et ce vieux marronnier toute vie disparue,
Et ces pivoines rouges poussant parmi le lierre.

Vieille maison voûtée par les intempéries
Du fond de ta disgrâce, tu repenses aux beaux jours ;
Les cris purs des enfants qui emplissaient la cour
Et ton coeur résonnant à l'écho de ces bruits.

Aujourd'hui, nul bruit n'éveille ta torpeur !
L'herbe folle a poussé ; parfois, quelques lézards
Te caressent, en passant. Araignées et cafards
Sont seuls locataires en l'étrange demeure.

Mais tu as conservé, merveilleuse et altière,
L'odeur des souvenirs, la saveur du passé ;
Moi qui ai pris la peine de te regarder
J'ai cru voir briller de joie tes vieilles pierres.

Annie Quinet 7 Avril 1985.


Maintenant, voilà ce que je peux en dire :

LA MAISON DU POÊTE...

Elle doit être adaptée au style de ses pensées,
C'est un point essentiel ! Elle doit correspondre
A son état d'esprit, l'inspirer et se fondre
Et couler de son encre jusque sur le papier.

Elle doit être oasis, refuge, château-fort,
Il doit s'y sentir bien jusqu'au bout de ses rêves.
Elle enrichit sa rime, elle nourrit sa fièvre,
Gardant son souvenir au-delà de la mort.

La maison du poète ne doit qu'être chimère :
Les murs dans l'inconnu, le toit dans les étoiles...
La farouche araignée peut y tisser sa toile,
Le grillon s'y chauffer tout au long de l'hiver.

La maison du poète, elle se doit d'être gaie :
Elle sait cacher ses larmes sous des alexandrins !
Un poète, ça rêve... même dans le chagrin,
C'est comme un pied de nez à la réalité.

Il est parti le 5 Octobre 2006.